Votre santé
Traitement de l’épaule douloureuse sous acromiale :
Pourquoi le renforcement musculaire est-il certainement votre meilleure option ?
L'épaule douloureuse, qu'est ce que c'est?
Le terme de syndrome douloureux sous acromial est un terme définissant un ensemble de symptômes constituant une entité clinique et caractérisant un état pathologique :
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Douleur antérieure d’épaule située généralement au niveau du deltoïde
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Peu de douleur au repos, sauf en phase irritable
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Douleur en élévation latérale et antérieure du bras, majorée par la charge mise sur le membre supérieur
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Pas de perte significative de mobilité de l’épaule
Le syndrome douloureux sous acromial possède pas mal de synonymes : tendinite, tendinopathie de la coiffe (supra épineux, infra épineux…), conflit sous acromial.
Point anatomique : L’épaule est un complexe articulaire de 4 articulations qui travaillent en synergie. C’est à la fois la plus instable et la plus mobile du corps humain, elle permet des mouvements dans les trois plans de l’espace et constitue une chaine cinétique permettant un guidage précis des gestes du bras et de la main.
Contrairement à certaines croyances, le repos n’est pas indiqué dans le cadre des tendinopathies de la coiffe des rotateurs.
Aujourd’hui, la grande majorité des études récentes s’accordent à dire que le renforcement musculaire doit être le premier traitement proposé pour une tendinopathie d’épaule, y compris en phase aiguë.
Pourquoi le renforcement permet-il réduire la douleur et d’augmenter la fonction de l’épaule ?
Aujourd’hui grâce à la science, de nombreuses explications ont pu être apporté :
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Lors d’un syndrome sous acromial, on constate généralement une perte de force/ d’activation de la coiffe des rotateurs : les exercices tendent à réduire ce déficit
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L’exercice physique joue sur la structure tendineuse : En effet le renforcement favorise la création de nouvelles fibres tendineuses et participe à restaurer l’homéostasie du tendon, c’est à dire son équilibre.
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Le syndrome douloureux sous acromial arrive généralement a la suite d’une activité intense/répétée dans des zones de faiblesses de l’épaule. Se ré-entraîner à encaisser de la charge dans ces secteurs parait indispensable afin d’être capable de supporter la charge imposée par vos épaules au quotidien.
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L’activité physique stimule la sécrétion d’endo-canabinoides naturels, de cytokines pro-inflammatoire, de dopamine… des molécules chimiques importantes pour réguler les états douloureux.
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Les exercices permettent également des adaptations du système nerveux augmentation des réponses inhibitrices descendantes, des régulations des voies nociceptives… (diminution de la douleur)
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Faire des exercices physiques c’est se reprendre en main, être acteur de sa rééducation : augmenter son sentiment d’auto-efficacité, c’est augmenter ses chances de guérison
Sources :
- Chester et al 2017
- Lim et al 2020
- Naugle et al 2012
- Nijs et al 2015
- Smith et al 2019
Il ne vous reste plus qu’à dépoussiérer vos haltères et commencer à vous prendre en charge !
Si vous ressentez le besoin d’être évalué(e) afin de savoir si le renforcement est indiqué dans le cas de votre pathologie, ou si vous désirez être guidé(e) dans le choix de vos exercices, n’hésitez pas à venir consulter notre équipe à l’ESS Paris et Garches.
Article rédigé par Valentin ANGELINI, kinésithérapeute spécialisé en rééducation de l'épaule à l'Espace Santé Sport de Garches
