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Votre santé

Etiquettes alimentaires : Comment sélectionner les bonnes informations figurant sur les emballages des différents produits alimentaires ? 

Faites le bon choix:

 

Le consommateur est souvent perdu devant la multiplicité des données présentes sur les étiquettes et emballages. Par conséquent il lui est difficile de faire un choix intelligent qui lui permettrait de mieux choisir ses produits en rayon aujourd'hui. Voici un court article rédigé par notre nutritionniste pour vous aiguiller dans votre lecture des emballages.

La bonne lecture des étiquettes : Le principal est résumé dans ce dessin édité par le Programme National Nutrition Santé (PNNS)

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Parmi ces données quelles sont les priorités ?

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1- La fraîcheur :

 

Elle est indiquée par la DLC (date limite de consommation) qui concerne les produits fragiles et microbiologiquement instables, elle ne doit pas être dépassée. Pour les aliments stables c’est la DDM (Date de Durabilité Maximale, ex DLUO) qui vise et représente la date au-delà de laquelle ses qualités ne seront pas optimales (couleur, goût, vitamines…).

2- La qualité du produit :

Certains fabricants apposent un étiquetage nutritionnel détaillant la composition nutritionnelle de l’aliment. Cela n’est pas obligatoire sauf si le producteur veux faire valoir une allégation nutritionnelle ou de santé (ex : « riche en calcium », la teneur en calcium doit alors être mentionnée)

On comprend donc que les rubriques du contenu nutritionnel vont varier d’un produit à l’autre. Néanmoins on y retrouve souvent  l’apport énergétique (en Kilojoules, Kj, ou en Kilocalories, Kcal), la proportion de protides (protéines), lipides (matières grasses), glucides (« sucres »). Mais également de façon plus aléatoire la teneur en sel, en calcium, en fibres, etc.

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A noter : la rubrique « matières grasses » ou « lipides » possède souvent une deuxième ligne quantifiant les AGS (Acides Gras Saturés), molécules responsables notamment de pathologies cardio-vasculaires. Idem pour la rubrique « glucide » faisant apparaître les « sucres », responsables de la prise de poids sans aucun bénéfice nutritionnel.

La qualité du produit repose aussi sur les ingrédients entrant dans sa fabrication. Leur liste figure obligatoirement sur les emballages. Elle est établie par ordre décroissant, le composant principal venant en premier. Les ingrédients figurants dans la dénomination de vente (le « nom » du produit) doivent préciser leur pourcentage dans le produit fini, ce qui explique que tous ne sont pas quantifiés.

Les substances allergènes ou pouvant entrainer une intolérance sont en général imprimés en gras. (cacahuètes, noix, fraise, lait, etc.)

Attention, plus la liste est longue plus l’aliment a subi des transformations, ce qui s’accompagne d’un grand nombre d’additifs.

3- Les mentions liées à la traçabilité :

 

Nom du fabricant, numéro de lot, code barre d’identification du produit, identification de l’emballeur, ne sont utiles qu’en cas de problème particulier (ex : présence de bactéries pathogènes, produits chimiques non alimentaires…) et pour en identifier l’origine.

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En résumé :

 

Vérifiez que l’aliment que vous souhaitez mettre dans votre panier soit frais (DLC) ou récent (DDM), qu’il ne contienne pas de matières grasses, d’AGS  ou de « sucres » en excès. La liste des ingrédients doit être la plus courte possible avec peu ou pas d’additifs.

Et surtout…Ne vous laissez pas abuser par une présentation alléchante, soigneusement établie par les services marketing. L’effet « nappe à carreaux » ou « aliment vert et naturel » cache parfois une réalité toute autre.

N’oubliez pas également que votre diététicien est un professionnel de santé spécialiste de la nutrition, vous pouvez lui poser toutes questions relatives à l’alimentation

Article rédigé par Christine BROQUET, Nutritionniste à l'Espace Santé Sport de Garches

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